Nouvelles du front: de nouvelles images

Bonjour à tous,

voici quelques nouvelles concrètes de l’avancée du projet (non exhaustives, je vous rassure). Comme vous le savez, depuis le colloque de l’année dernière, nous reprenons le travail déjà fait: c’est une bonne occasion de reprendre des choses qui n’avaient pas forcément été faites jusqu’au bout, notamment à cause du travail exigé par la préparation du concours.

Et pour mon plus grand bonheur, alors que je vadrouillais sur Gallica (notre meilleure amie à tous, contrairement aux microfilms), je suis tombée sur ce que je croyais n’avoir jamais existé: la version numérique du BnF Ms fr. 2616-20.

Dans notre jargon, ça veut dire que c’est un manuscrit français conservé dans le fonds anciens de la Bibliothèque nationale de France sous les cotes 2616, 2617, 2618, 2619 et 2620. Cette particularité le rend quelque peu difficile à appréhender, car il s’agit bien d’une seule œuvre, mais divisée en cinq volumes, qui ont donc chacun une cote distincte:  logique. Et encore, on a de la chance: les cinq cotes se suivent… Enfin bref, revenons à nos moutons, car ce n’est pas pour ça que nous n’avions pas les images: en fait, pour des raisons d’organisation interne, son étude a été repoussée puis réalisée dans l’urgence à partir de l’ouvrage ô combien utile d’Anne D. Hedeman (The Royal Image: Illustrations Of The Grandes Chroniques De France, 1274-1422, California Studies In The History Of Art), c’est-à-dire qu’on savait quelles enluminures le manuscrit comportait mais qu’on n’avait pas pu les voir et donc les commenter.

Heureusement, tout est bien qui finit bien puisque nous allons pouvoir prendre soin, dès maintenant, de ce pauvre manuscrit que nous avions laissé en déshérence, et vous aurez dans la publication des détails les concernant qui ne figuraient pas dans notre présentation lors du colloque.